Lors de la première démocratisation d'internet aux états unis en 1967, les principaux utilisateurs viennent de la culture hippie américaine. Engagés et libristes, ils sont majoritairement progressistes et favorables au partage des idées et à la gratuité des concepts et des documents. Ils se positionnent contre la surveillance et le traçage de masse, bien que ces derniers n'aient pas pris l'ampleur que nous leur connaissons aujourd'hui. Plutôt que des personnages se revendiquant comme engagés, ils se contentent de partager leurs idées et de tenter de les appliquer à cette nouvelle plateforme, tentant de la transformer en utopie. Plus tard (dans les années 90), ils sont brimés par les servicecs de renseignements américains, et commence alors la véritable lutte entre le pouvoir et le peuple pour les droits informatiques et le partage des informations. La régulation des données personnelles et , implicitement, la place de l'argent, y prennent une grande part, et deviennent un important sujet de débat entre gouvernements. Ainsi, nait la notion d'engagement sur internet.
Avec l'apparition des réseaux sociaux (facebook en 20004) et la démocratisation d'internet, le grand public a désormais la possibilité de produire de l'information et de poster des images, de partager son avis et de le rendre disponible à des millions d'utilisateurs. L'engagement garde une place dans les réseaux sociaux, mais le problème se pose de la source et de l'effet.
En effet, 'information peut être diffusée par n'importe qui, et elle a donc plus de chances d'être erronée. Dans le cardre de l'engagement, nous pouvons noter que sur les réseaux socieux, cet engagement ppeut viser à une auto promotion. En utilisant des causes extérieures au profit de son image, l'utilisateut mêle ainsi expression personnelle, engagement et narcissisme. Certains internautes tentent de poser des codes et un cadre éthique, mais la porosité entre engagement et image donnée à voir semble inévitable.

De plus, la question de l'impact peut être posée. A quoi sert l'engagement, si ce n'est pas avoir un impact sur un aspect de la société, une situation? En effet, l'impact aujourd'hui de l'engagement sur les réseaux sociaux semble questionnable. Certes, lors de mobilisations massives, certains messages sont entendus et relayés par les médias. (exemple?) Cependant, la crédibilté est parfois amoindrie à cause de la source. Et même si cet engagement, parfois massif, peut s'apparenter dans certains cas à une action populaire ou citoyenne, le temps d'impact est extrèmement diminué de par la mass d'informations présentes sur le réseau. D'un engagement, on passe à un autre, et le temps de gestation et de développement d'une idée est extrèmement réduit.